Passons aux choses sérieuses avec le Grand Pleyel, la première partie de la restauration se concentre sur la partie mécanique du piano dont la pièce maîtresse est bien évidemment le marteau qui imprime directement le toucher du pianiste sur la corde.
Après avoir reçu les marteaux refeutrés en Allemagne chez Abel, je m’attèle à les remonter sur la mécanique, changer les feutres d’étouffoirs, nettoyer les touches de clavier ainsi que poncer leurs flancs car les lests de plombs sont oxydés et entravent le mouvements des touches en frottant avec les touches adjacentes.
La course des marteaux est ajustée par défauchage et dégauchissage des marteaux afin que chaque mouvement se fasse parfaitement pour aller frapper les 3 unissons de chaque note simultanémment (3 unissons dans les médiums et les aigus, 1 ou 2 dans les plus graves).
C’est une première étape d’un chantier au long cours. À suivre…